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Ensemble complet de 25 gravures / gravures sur linoléum d'Aad de Haas dans un portfolio, publié à titre posthume en 1981 en collaboration avec l'imprimerie Van Spijk, Venlo.
Les 25 feuilles sont en très bon état.
La couverture de la carte présente des signes d'usure - les impressions (coupes sur linoléum) sont très bien conservées.
Aucune signature / Gaufrage N (imprimé par Nel de Haas)
H 56 x L 38 cm
Adrianus Johannes (Aad) de Haas (Rotterdam, 30 décembre 1920 - Schaesberg, 21 mars 1972), était un sculpteur, graphiste et peintre néerlandais, dont l'œuvre est généralement caractérisée comme expressionniste figurative.
Cycle de vie
Il a grandi dans un environnement catholique et, après avoir obtenu son diplôme du MULO, a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Rotterdam.
De Haas fut témoin du bombardement de Rotterdam. Son œuvre fut qualifiée de « dégénérée » par les forces d'occupation et il finit en prison. En 1944, lui et sa femme Nel réussirent à s'enfuir dans le Limbourg méridional, où il vécut jusqu'à la fin de sa vie et travailla comme un artiste passionné et engagé. À partir de 1952, il vécut au château de Strijthagen, à Schaesberg.
Dans les années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, il joua un rôle unique sur la scène artistique limbourgeoise. Il rejeta résolument les tendances et continua à développer une œuvre très singulière et personnelle, inscrite dans une tradition figurative et expressionniste. Pour De Haas, cette singularité n'était pas une question de style. Il se caractérise par une fusion absolue de sa vie et de son œuvre, et par une production incessante : il ne pouvait s'empêcher de créer de « belles choses », uniquement pour son propre « plaisir ». De Haas a toujours été un peu anticonformiste, tant dans son travail que dans sa vie ; activisme et autonomie allaient de pair pour lui.
Aad de Haas décède en 1972 à l'âge de 51 ans, laissant derrière lui une œuvre abondante, aux techniques et styles variés, reflétant de manière reconnaissable son langage visuel unique et les thèmes universels qui lui sont chers. La religion, la souffrance, le pouvoir, la résistance, la séduction et l'érotisme sont des thèmes récurrents dans son œuvre, souvent mêlés à des expériences personnelles. L'œuvre de De Haas est en quelque sorte un miroir de la société : son art parle de conscience.
Le nom de De Haas est principalement associé au conflit entourant ses peintures murales de l'église Saint-Cunibert de Wahlwiller. La résistance à ce chemin de croix, achevé en 1947, grandit au sein de l'église, et il fut finalement retiré sur ordre du diocèse de Roermond, sous l'épiscopat de Mgr Guillaume Lemmens. Il ne fut restitué qu'en 1981, avec l'aide de Mgr Jo Gijsen. En 1996, Mgr Frans Wiertz présenta ses excuses au nom de l'Église catholique romaine, et De Haas fut réhabilité à titre posthume.[1]
En 1949, De Haas reçut le Prix de la Fondation pour la Résistance des Artistes 1942-1945. En 1994-1995, la Stadsgalerij Heerlen racheta une partie de son patrimoine artistique à ses héritiers. Cette acquisition comprenait plus de 250 œuvres (peintures, dessins, monotypes et gravures). Aujourd'hui, la vaste collection Aad de Haas est conservée dans la collection municipale SCHUNCK (Heerlen). Par ailleurs, des œuvres de l'artiste figurent dans des collections privées et des musées néerlandais.