Jean Paul Vroom - Grande sérigraphie « Nouveau Réalisme » « grain ondulant » - édition limitée (18/100)

• Support : sérigraphie
• Datation : 1982
• Numéroté : 18/100
• Signé : au crayon
• En très bon état
• Intitulé : « grain ondulant »
• feuilles mobiles - format de la feuille 50 x 66 cm.

« Dans mon travail, surtout ces dernières années, je me suis toujours intéressé à l'image. Il s'agit de ce que l'image fait au spectateur, et de ce que chaque image et la technique utilisée pour la créer (photo, film, peinture, impression, etc.) font au sujet », explique Vroom à propos de son travail. « Si l'on explore ce que l'arsenal toujours plus vaste des médias visuels peut faire à la réalité visible, l'omettre ou l'enrichir, on découvre un nombre incroyablement vaste de possibilités de manipulation. » Cela explique aisément la nature multiforme des nombreuses activités de Vroom au cours des dernières décennies.
Pour ne citer que quelques exemples : au fil des ans, Vroom a conçu une série d’affiches, chacune ayant connu un immense succès grâce à une utilisation astucieuse de l’image, de la couleur, du sujet et des proportions (par exemple, « L’Armée vous veut », « Stop à l’esclavage des femmes », des affiches pour divers films). Il a travaillé la photographie de diverses manières pendant de nombreuses années. De nombreuses applications ont vu le jour, notamment un très intéressant ouvrage surréaliste, sous la forme d’un livret composé de plusieurs images d’une netteté remarquable de toutes les parties du corps humain. Les pores de la peau, la pilosité, tous les détails des parties du corps sont représentés avec netteté et sans commentaire (« Informations visuelles sur l’être humain », Wetensch. Uitg. A’dam 1969). Récemment, Vroom a agrandi une série de photographies, notamment de performances de pop stars et de danseurs de ballet. Ces images ont ensuite été colorisées ; une manipulation qui a rapproché la photographie de Vroom de ses peintures. L’artiste a également été très actif en tant que cinéaste. Il a réalisé plusieurs courts métrages dont le suspense repose principalement sur des visuels méticuleusement réalisés, parfaits et aliénants, notamment « Dinner » (1969), « Empty House » (1970), « Kiss » (1971) et « Touch » (1971). Le caractère hyperréaliste de son travail est également un aspect clé de ces films.
(source : Metzemaekers)