Siet Zuyderland - en raison d'un nouveau non-paiement - Vendu

• Magnifique œuvre graphique de Siet Zuyderland intitulée "Le Mur Rouge".
• Numéroté : A(rtiste) P(roof)
• Signé : au crayon
• En très bon état - couleurs fraîches
• avec dédicace personnelle au crayon en bas à gauche

Siet Zuyderland est né le 11 mai 1942 à Amsterdam, deux ans après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale aux Pays-Bas. La situation semblait intenable, en pleine guerre. Son père travaillait en Allemagne, avec son frère et sa sœur aînés. Sa mère était seule, et ce n'est que trois ans plus tard que son père a vu son plus jeune fils pour la première fois.
Siet Zuyderland s'est fait connaître dans les années 1970 grâce à ses expositions, notamment au Stedelijk Museum d'Amsterdam, de peintures de prisons (1974) et de stations de métro (1978). Dans les années qui ont suivi, il a séjourné à New York (expositions à la galerie Rosa Esman en 1974, 1979 et 1982). Il y a créé une série d'œuvres sur Coney Island et, avec J. Bernlef, a visité les lieux de travail du peintre Edward Hopper, pour plusieurs publications accompagnant l'exposition Hopper au Stedelijk Museum en 1981.
Après 1980, Siet Zuyderland a réorienté son approche documentaire-réaliste. Sa dernière exposition à Amsterdam (Musée Fodor, 1987) présentait de grands dessins au pinceau d'écluses et de structures de ponts. Il dit lui-même de ces dessins : « À partir d'un collage de structures métalliques lâches et d'assemblages d'angle, je cherche à créer une image où l'architecture statique est remise en question et où l'on ressent une sensation de chute. »
2003. Cette dernière remarque s'applique parfaitement à sa dernière série d'œuvres. Les espaces, qu'il appelle aussi « les chambres », n'ont que la notion d'espace lui-même. L'œuvre est en mouvement et, dans de nombreux cas, un trou est percé en son centre. On y est comme aspiré, tout en ayant l'impression de contempler l'espace d'en haut. Parfois, l'image évoque un saut en parachute. Les œuvres présentent toutes une grande variété de tons de gris, fruit des nombreuses couches de peinture à l'huile sur papier.